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Pour ceux qui voudraient avoir un rapide coup d’œil sur ce que nous avons vu en Islande, voici une sélection de nos dix plus belles expériences durant notre périple de deux semaines autour de l’île, en Islande. Cette liste ne présente pas toutes les choses à faire et à voir mais celles qui nous ont le plus marquées. Bien d’autres choses merveilleuses vous attendent dans ce beau pays et n’hésitez pas une seule seconde à aller le visiter !

Vous pouvez approfondir notre voyage et préparer le votre avec notre Carnet de Voyage sur l’Islande.


LE LANDMANNALAUGAR

Situé dans la réserve naturelle de Fjallabak, qui signifie « derrière la montagne », le Landmannalaugar est le paradis des randonneurs. Une multitude de paysages se concentre dans cette région volcanique : montagnes rhyolitiques, solfatares, cratères, coulées de lave, sources d’eau chaude et lacs. Nous avons choisi de faire deux randonnées sur place : le dôme de Breinnisteinsalda et le mont Bláhnúkur. Les chutes de neiges donneront à ces balades des allures de marche en haute montagne, malgré la faible altitude (moins de 1000 mètres) mais en revanche elles cacheront leurs couleurs vives.

Un gué assez impressionnant est à traverser avant d’arriver au refuge mais un parking est aménagé avant pour ceux qui n’ont pas le courage ou le 4×4 adapté pour le traverser. On tentera l’aventure et nous passerons de l’autre côté sans encombres.

La piste F225 menant à la réserve vaut largement le détour. Elle traverse un désert de cendre parsemé ici et là de roches volcaniques et une vallée verdoyante avec comme toile de fond l’imposant stratovolcan Hekla. Ce n’est pas par hasard que ce lieu a été choisi pour tourner des scènes de « Prometheus » de Ridley Scott (2012). On se croirait sur une autre planète !

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LE CHAMP DE LAVE DU KRAFLA

La promenade de 2h dans les coulées de lave du Krafla commence par traverser un paysage vert de thufurs avant d’approcher les coulées de lave. Des fumerolles s’échappent ici et là des nombreuses fissures, nous rappelant la proximité du magma sous nos pieds. S’étendant sur plus de 19km on y aperçoit une multitudes de cônes de scories, de cratères, de coulées et de tunnels de lave…

Ce paysage est à couper le souffle, on croirait se promener en plein milieu du Mordor.

Un peu plus loin sur la route se trouve le lac Víti, celui-ci est un cratère d’explosion qui s’est rempli d’une eau bleue turquoise magnifique, du fait de la présence d’algues siliceuse. Il est possible d’en faire le tour et de bénéficier d’un panorama embrassant le champ de lave de Krafla, qui s’étend à perte de vue.

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HVERAVELLIR

Hveravellir est une zone géothermique importante, faite de fumerolles et de sources d’eau chaude située dans le désert que constitue le centre de l’île. La zone est aménagée et de nombreux sentiers permettent de randonner autour dans de magnifiques paysages oscillants entre mousses verdoyantes, roches volcaniques noires et fumerolles. Plus que le site en lui même, ce qui fait son exception est sa situation : perdu au centre des Hautes Terres intérieures de l’île, accessible par la longue piste de Kjölur, la F35. Parcourir cette piste fait également partie du voyage et cela vaut le détour ! Plusieurs heures de piste sinuant dans des vallées désertiques apportent un sentiment de solitude et d’abandon dans une nature sauvage très poignante.

Pour pousser l’expérience à fond nous avons choisi de dormir au refuge de Þjófadalir, petite cabane en bois perdue dans une vallée sans aucun accès direct par la route et loin, très loin, de toute construction humaine. De là, il est possible de suivre un chemin de randonnée permettant d’accéder au sommet du Mont Rauðkollur. Nous y avons découvert, et sans nous y attendre, un paysage encore plus somptueux : le glacier Langjökull qui s’étend sur deux langues glaciaires, éclairées par le soleil couchant d’un coté et la verdoyante vallée dans laquelle se trouve le refuge de l’autre.

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LE JÖKULSÁRLÓN

Passage obligé pour la plupart des voyageurs, le Jökulsárlón est une lagune glacière très photogénique qui attire bon nombre de photographes professionnels et amateurs. La zone est très touristique mais cela ne gâche en rien la beauté des multiples icebergs d’un bleu intense et captivant qui dérivent petit à petit vers l’océan et entre lesquels jouent quelques phoques. En descendant la rivière on peut se promener sur la plage de sable noir, approcher quelques icebergs échoués et contempler ces blocs de glace s’en aller dans l’océan. Un dépaysement total ayant un petit goût de pôle nord. Notez qu’elle a d’ailleurs servi de décor à plusieurs films, dont le James Bond « Meurs Un Autre Jour » (2002) et « Lara Croft : Tomb Raider » (2001).

Si, comme nous, la masse de touristes vous chagrine, ne ratez pas ce haut lieu d’Islande mais prévoyez aussi de faire un tour au Fjallsárlón, une lagune glacière plus petite se situant un peu plus loin. Bien moins impressionnante, elle a le mérite d’être délaissée par le tourisme de masse et n’en reste pas moins une attraction qui vaut le détour !

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ÉPAVE DU DC3

Avant de partir en Islande, un clip nous avait vraiment marqué par la beauté des paysages qui s’y trouvaient et par son ambiance noire et mystérieuse. Ce clip « Fjara » du groupe islandais Sólstafir, a été tourné sur la côte Sud-Ouest de l’Islande. On y retrouve donc plusieurs lieux emblématiques d’Islande : les chutes d’eau de Skógafoss et Seljalandsfoss, la plage de Reynisfjara, l’arche de Dyrhólaey, etc… mais également la mystérieuse carcasse d’avion,  celle-la même qui servit d’abri à Bear Grylls dans un épisode de « Man VS Wild » sur l’Islande.

Vision surréaliste, l’épave toute rouillée du DC3 gît seule au milieu d’un désert de sable noir s’étendant à perte de vue, à seulement 500 mètres du rivage. C’est en 1973 que cet avion américain, un C-117 Douglas, dû faire un atterrissage d’urgence dans le sandur pour cause de manque de carburant. Tout le monde y survécut mais la carcasse de l’avion fut abandonnée. Plus tard, on découvrit que le pilote avait simplement sélectionné le mauvais réservoir d’essence alors qu’il en restait dans un autre…

Pour y accéder nous avons utilisé ces coordonnées GPS : 63° 27,545’N, 19° 21,890’W. Très vite, le chemin pour s’y rendre n’existe plus et il faudra rouler plusieurs kilomètres à travers le sandur sans aucune indication ni aucun point de repères.

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DETTIFOSS ET SELFOSS

Pour admirer ces chutes, il faut s’y rendre à pied par un chemin descendant près du fleuve Jökulsá á Fjöllum. Le vrombissement de Dettifoss se fait déjà entendre alors qu’elle n’est toujours pas visible, se cachant derrière les rochers gris bordant la rive du fleuve. En 10 minutes de marche, on atteint la cataracte. La puissance de la chute d’eau est impressionnante : 200 m3 d’eau par seconde s’abattent avec fracas du haut des 44 mètres, soulevant des embruns énormes visibles à plus d’1 km de distance et inondant la rive Ouest des gorges. Ce n’est pas pour rien qu’il s’agit de la chute d’eau la plus puissante d’Europe ! Pour ceux ayant vu le film « Prometheus » de Ridley Scott (2012), l’accès par la rive Est correspond au même point de vue qu’une des premières scènes du film. On peut même la rejouer sans difficulté car aucune barrière n’existe, en revanche, le vaisseau extra-terrestre n’est pas là…

Deux accès à Dettifoss sont possibles : par la F862 à l’Ouest ou par la F864 à l’Est (celle que nous avons empruntée).

En continuant le long de la rive vers le Sud, on atteint la chute d’eau de Selfoss, moins puissante mais beaucoup plus charmante. De multiples filets d’eau s’engouffrent dans les failles de la roche pour tomber en un large arc de cercle, comme un rideau.

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LE BLUE LAGOON

Le Blue Lagoon est un spa de plein air avec un bassin artificiel d’eau chaude alimenté par une des nombreuses centrales géothermiques du pays. Situé sur la route entre l’aéroport et Reykjavík, ce n’est pas vraiment un trésor caché mais à défaut d’être la première expérience de nature sauvage de votre voyage, cela reste un endroit très agréable pour se délasser quelques heures après votre vol (il est même équipé d’un bar en plein cœur du bassin !). C’est aussi là que se réfugie le personnage de Julian Assange dans le film « The Fith Estate » (2013) de Bill Condon. Comptez toutefois 35€ pour l’entrée et probablement un peu d’attente (plus d’une heure pour nous !). La route pour s’y rendre est un très bel aperçu de l’Islande, entre champs de lave recouverts de mousse verte et lacs d’eaux turquoise.

Nous avons pu tester d’autres sources chaudes plus intimistes comme le Mývatn Nature Bath  (sorte de mini Blue Lagoon dans la région de Mývatn) ou la très sauvage source du refuge du Landmannalaugar, qui sont entièrement naturelles et uniquement équipées d’un ponton en bois. Notre préférence va naturellement à cette dernière qui n’offre certes pas une chaleur homogène et qui est remplie d’algues et de vases mais qui est bien plus éloignée du tourisme de masse que ne l’est le Blue Lagoon.

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ASKJA

Askja est une caldeira (un vaste cratère volcanique plat et circulaire) de 50km2 encore active. Sa dernière éruption ne remonte qu’à 1961, c’est l’un des volcans les plus visités d’Islande, un passage obligé dans votre voyage. Ce n’est cependant pas la destination la plus facilement accessible. La piste F88 est longue et passe par des gués comptant parmi les plus difficiles du pays.

Quand on visite Askja le trajet est autant important que la destination et cette piste est l’une des plus belles d’Islande. L’entrée de la F88 est bariolée de panneaux d’avertissements indiquant la difficulté de la piste, les traversées de rivières, l’interdiction aux véhicules non 4×4 et l’absence de station service sur les 300 km suivants. La piste traverse différents types de déserts allant du chaos des coulées de laves séchées aux déserts de cendres plats. Le chemin menant du parking au volcan traverse son immense caldeira et n’est balisé que par quelques piquets, une vraie petite ballade au milieu du désert pour arriver devant l’immense lac surplombant le volcan… Préparez-vous à en prendre plein les yeux !

À coté du grand lac Öskjuvatn formé dans le cratère du volcan se trouve le Víti, un petit lac géothermique. La tradition veut que les Islandais s’y baignent (nus) lorsqu’ils viennent à Askja et on n’y dérogera pas. Toutefois l’eau étant à 18° (avec des petites bulles brûlantes) et la température extérieure autours de 10°, nous ne nous y prélasserons pas des heures mais la tradition sera sauve.

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Vík í Mýrdal

Vík í Mýrdal est un petit village de 270 habitants connu pour sa plage de sable noir nichée sous une falaise verte où se réfugient des milliers d’oiseaux. Le contraste de l’écume blanche sur le sable noir où scintillent une multitude de galets tout aussi noirs est saisissant. Plus loin, les piliers géants du Reynisdrangar s’effacent derrière des nuages d’embruns. Le folklore local raconte qu’il s’agirait de trolls pétrifiés par la clarté de l’aube… Lors de notre passage, de lourds nuages noirs couvrent le ciel et sont transpercés à quelques endroits par les rayons du soleil, comme s’il s’agissait d’une intervention divine. Les éléments se déchaînent autour de nous et rendent le paysage encore plus dramatique et chaotique.

Une piste grimpe à flanc du Reynisfjall pour atteindre le haut de la falaise ; elle est très chaotique et présente des pentes importantes, il n’est pas conseillé de s’y aventurer sans 4×4. Le plateau qu’elle rejoint est loin d’être un lieu paisible, de violentes bourrasques de vent couchent l’herbe et déstabilisent les quelques visiteurs… La vue y est toutefois spectaculaire. À l’Est, on observe la plage de sable noir de Vík s’étendant à perte de vue. Au Sud, on domine les pitons de Reynisdrangar tandis qu’à l’Ouest, on distingue la plage de Reynisfjara menant aux étranges formations rocheuses de Dyrhólaey.

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HVERIR

Au pied du mont Námafjall se trouve le site géothermique de Hverir, l’odeur d’œufs pourris y est assez violente mais la beauté du site le compense : les couleurs y sont comme saturées, l’orange-jaune du souffre est intense, le bleu est turquoise, le vert de la végétation est fluo, le tout forme un panorama surprenant et magnifique. On sent que l’activité souterraine est proche, c’est impressionnant ! La couche terrestre est particulièrement fine dans la région. Les bassins bouillonnants sont couverts de vapeur d’eau et de grosses bulles grises explosent à la surface des marmites de boues…

Le site de Hverir est en lui-même plutôt petit mais des sentiers en direction du Mont Námafjall permettent de prolonger la visite, et cela vaut le coup ! La pente est très raide, les cailloux glissent sous les chaussures et nous réaliserons certains passages plutôt à quatre pattes que sur les deux pieds !

La montagne est pellée, recouverte de sable et de cailloux ocre. Un promontoire rocheux donne l’impression de se trouver en plein Far West américain. Au sommet du Námafjall, le sentier longe la crête et on découvre d’autres solfatares et fumerolles ainsi qu’une table panoramique. À l’Ouest, le mont Bjarnarflag coupe la vue sur l’horizon, alors qu’au Nord s’étire une autre crête colorée, le Dalfjall. Le panorama sur la plaine à l’Est est époustouflant avec au premier plan le site coloré d’orange et de vert de Hverir, comme perforé, d’où s’échappent des fumerolles blanches, tandis qu’au loin, la cendre et la lave noire dessinent un paysage boursouflé de pseudo-cratères… On se croirait sur une autre planète. Seule la route asphaltée se perdant à l’horizon nous ramène à la civilisation.

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Et vous, vous avez d’autres coins de paradis de l’Islande à nous faire découvrir ?
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10 Commentaires

  1. J’ai l’impression que le moindre mètre carré de ce pays est incroyable ! et ce n’est pas votre article qui va contredire cela.

    1. C’est exactement ça Laura ! Cette impression commence même avant l’atterrissage, quand on regarde par le hublot et qu’on aperçoit cette terre pelée recouverte de mousse verte et de lave noire…

  2. […] A lire sur Nos 10 plus belles expériences d’Islande […]

  3. j’aime votre site, bien fait et objectif. Nous partons dans 15 jrs et en vous lisant j’ai eu envis de découvrir le refuge de pjofafell mais ne le trouve pas sur internet: une adresse ou un téléphone peut être?
    merci d’avance

    1. Vous devez sans doute parler du refuge de Þjófadalir : vous trouverez des infos sur la journée sur l’article dédié . Sinon, c’est l’association FI (The Iceland Touring Association) qui gère le refuge, vous trouverez leur numéro de téléphone et leur mail sur leur site. En tout cas, très bon choix de destination, je vous souhaite un bon voyage !!

  4. Bonjour, votre blog de voyage vend du rêve. Je vous félicite – c’est très bien illustré.

    J’ai prévu de partir fin Août, début Septembre. Mon plan est de faire un roadtrip de 6 jours et ensuite laisser la voiture pour faire un trekking dans les alentours du glacier ou de Landmannalaugar .

    Pour la partie roadtrip, j’ai pour le moment prévu de faire la piste F35 (la piste Kjolur), faire un crochet à Kerlingarfjoll, remonter jusqu’à Blonduos et ensuite redescendre vers Reykjavik en passant par la péninsule de Snaefellsnes. La piste Kjolur est une route qui permet de voir des lieux incontournables sur le chemin (Gulfoss, Strokkur, Mont Snaefellsjokull, etc., et de voir une grande diversité de paysages différents)

    J’ai toutefois une seule vraie crainte concernant la F35. C’est de me retrouver avec un grand nombre de touristes car il s’agit d’une route sans grande difficulté particulière pour un 4×4 contrairement à la piste d’Askja. J’aimerais donc avoir votre avis sur cette piste et si ca vaut la peine de se consacrer exclusivement sur cette route (et visiter la péninsule de Snaefellsnes) plutôt que celle d’Askja. . Cette dernière me semble encore plus unique et moins fréquentée mais assez loin malheureusement pour un roadtrip de seulement 6 jours et peut-être assez éprouvant?

    Je vous remercie d’avance pour votre réponse.
    Antoine

    1. Bonjour Antoine,

      Merci pour les compliments, cela fait toujours plaisir !

      C’est vrai que la piste de Kjolur est assez facile, notamment car il n’y a pas de gués à traverser. Néanmoins, il n’y a pas tant de voyageurs qui l’emprunte. Je pense que vous serez tranquille sur la route.
      Les deux gros sites du secteur, Kerlingarfjoll et Hveravellir, sont desservis par un bus quotidien en haute saison. Là forcement, il y aura un peu de monde.
      De même que dans le cercle d’Or, juste au sud de la piste (c’est là où il y aura probablement le plus de monde).
      La piste de Kjolur fait certes moins sauvage que celle d’Askja mais elle permet quand même de s’aventurer et découvrir les Terres Intérieures, en « toute sécurité », notamment si vous osez emprunter quelques pistes hors F35 (F735 vers Þjófadalir). Il suffit de s’éloigner un tout petit peu des principaux sites pour se retrouver seul !

      La piste d’Askja demande plus de préparation et il faudrait revoir totalement votre road-trip, voir votre trekking, qui je pense serait incompatible avec la péninsule de Snaefellsjokull. Cela reste pour moi une piste incroyable traversant des paysages encore plus surnaturels que Kjolur.

      1. Merci beaucoup pour votre réponse très constructive. Il me semble donc que je n’ai pas le choix et que je vais devoir planifier un 2ème voyage en Islande pour m’aventurer dans la région d’Askja! Je suis donc rassuré pour la piste Kjolur. Cela constituera une bonne expérience pour un premier voyage en Islande.
        Merci beaucoup! Je vous souhaite encore beaucoup d’aventures comme celles-ci.

  5. Excellent article ! Ce genre de contenu me rappelle la belle époque lorsque voyager était si simple ! En attendant de pouvoir reprendre l’avion ou le bateau comme avant, je me régale de ces anciens récits d’aventures à travers le monde 🙂 Mais qu’est-ce qu’on a hâte que la pandémie se termine complètement, qu’on puisse de nouveau voyager librement ! 🙁

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