Au pays des sagas : le « miracle islandais »

Les sagas islandaises

L’Islande est un pays qui a maint fois surpris par son originalité et sa précocité. Et bien que ce soit un pays assez pauvre en monuments et bâtiments historiques (du fait des matériaux peu robustes utilisés et des conditions climatiques rudes), son héritage se retrouve dans la richesse et la diversité de sa littérature.
La littérature médiévale très spécifique aux pays scandinaves prit, en Islande, des proportions étonnantes tant dans la quantité des ouvrages que dans la qualité des textes et constitue ainsi le « trésor de la nation ». Les eddas et les sagas islandaises sont les types de littérature les plus connus, mais la poésie scaldique et les ouvrages des clercs marquèrent également l’histoire. Consignés sur des parchemins entre le début du 12e siècle et la fin du 14e siècle, les sagas dépassent de loin tous ce qui a pu être fait à l’époque dans les autres aires culturelles Européennes. Face à cet héritage véritablement incomparable, les spécialistes parlent de « miracle islandais ». En effet, comment un pays éloigné de tout, peuplé par seulement quelques milliers d’Hommes vivant dans des conditions difficiles, a pu produire une telle quantité d’ouvrages littéraires qui sont, même aujourd’hui, indémodables ?


L’importance de la langue dans les écritures islandaises

Le dénominateur commun à plusieurs langues du Nord de l’Europe est la racine germanique. Celle-ci a subit plusieurs vagues d’influences au cours des siècles qui créèrent trois sous-branches : l’est-germanique (le gotique), l’ouest-germanique (qui donnera l’Allemand, l’Anglais et le Néerlandais) et le nord-germanique qui donnera à son tour deux sous-branches : le Danois/Suédois/Gutnisk et le Norvégien/Féroïen /Islandais. Les islandais descendent en majeur partie de colons du Sud-Ouest de la Norvège, ce qui explique cette racine commune. Ils apportèrent avec eux leur dialecte de vieux norrois auquel s’ajouta des influences celtes.

Melkorka captive celtique
La celte Melkorka (Musée des Sagas)

Le trait caractéristique et commun aux langues nordiques est l’utilisation de l’alphabet runique. Les runes seront toutefois peut utilisées en Islande car cela nécessitait de les graver dans un support dur, pierre, bois etc. et ces matériaux étaient peu présents sur l’île. Ainsi, l’écriture n’apparut en Islande qu’après l’an 1000 et après sa conversion au Christianisme. L’alphabet latin va progressivement remplacer les runes et les moines vont participer à l’alphabétisation de la population. À partir de 1180 jusqu’au milieu du 14e siècle, les islandais se mettent alors à consigner de manière frénétique les poèmes mythologiques, les eddas, les poésies scaldiques et les sagas islandaises. Certains ouvrages sont écrits en vieux islandais, d’autres en latin.

Redaction du Gragas
Rédaction du Grágás en 1118, le premier recueil de lois (Musée des Sagas)

Encore une spécificité islandaise à noter : bien que les autres langues scandinaves et germaniques aient évolué au fil des siècles, la langue islandaise, du fait de l’éloignement de l’île, est demeurée quasi intacte pendant prés de mille ans. La domination danoise n’a eu que très peu d’influence sur le vieil islandais, et si la prononciation a considérablement changé, l’islandais écrit est relativement similaire à celui du 13e siècle. Si bien qu’aujourd’hui, un enfant de 10 ans est capable de lire un ouvrage islandais du 12e siècle sans problème (rédigé en orthographe normalisée). Cela explique en partie la popularité des sagas et des eddas dans la culture islandaise.


L’historiographie, comme support à une société récente

Les premiers écrits islandais sont de caractère nettement historique. Les mœurs et les institutions scandinaves se sont installées et structurées en Islande avec les premiers colons en 874. Mais, les Norvégiens qui s’installèrent sur cette île n’étaient pas n’importe qui, il s’agissait de bændr (propriétaire terrien, paysan-pêcheur-propriétaire), une élite, la classe supérieure de la société qui avait argent, famille, culture et tradition. Ils fondèrent une société unique indépendante, ni une république, ni une démocratie. C’est en 930, date de fondement de l’Alping à Þingvellir, le premier parlement européen, que la société Islandaise se structura. Or, au 12e siècle, les islandais font face au christianisme avec l’arrivée d’évangélisateurs Anglo-Saxons apportant une nouvelle religion, de nouvelles coutumes et de nouvelles façons de penser. Pour préserver la conscience et la connaissance de leurs racines, les islandais se mettent alors à consigner leur histoire, leurs coutumes et leurs lois dans plusieurs ouvrages, comme droit de mémoire.

Íslendingabók

L’Íslendingabók, le Livre des Islandais (handrit)

Ainsi, écrit plus de 300 ans après les faits par le prêtre Ari Þorgilsson (1067-1148), le Livre des Islandais (Íslendingabók) relate les débuts de l’histoire de l’Islande. Cet ouvrage est, avec le Livre de la Colonisation (Landnámabók), la première source de connaissance sur l’histoire islandaise. Plusieurs versions du Landnámabók existent mais la plus ancienne, de Sturla Þórðarson remonte, à 1280 et recense les premiers colons de l’île, retrace la généalogie complète de ces familles et leurs événements marquants.

La transmission de ce savoir était jusqu’alors réalisée oralement et on peut légitimement se demander si les informations consignées dans ces ouvrages sont fiables. La généalogie et le culte de la famille étaient des fondements importants pour les islandais, il ne fallait pas seulement savoir énumérer ses ancêtres mais aussi connaître les hauts faits dans lesquels ils s’étaient illustrés. Ces ouvrages historiques, qui font la part belle à la généalogie, sont le point de départ du mouvement d’écriture des sagas, auquel s’ajoute une réelle passion de conter.


La saga, un genre littéraire unique et novateur à l’époque médiévale

Une saga est un genre littéraire exclusivement islandais. Il s’agit d’un récit en prose (chose très rare à l’époque puisque le reste de l’Europe écrivait en vers) contant la vie d’un personnage digne d’intérêt, ses faits marquants, depuis sa naissance jusqu’à sa mort et en retraçant tout son lignage, ses ancêtres et ses descendants, s’ils ont eux aussi une importance. Pour être digne d’une saga, il faut que le Destin nous ait mis à l’épreuve et que nous en ayons triomphé. La vision du monde décrite est réaliste (à l’exception des quelques sagas légendaires) mais les personnages n’en sont pas moins héroïques. L’homme doit être conscient de son destin, il convient qu’il se connaisse tel qu’il est , qu’il s’accepte et qu’il s’assume. Le héro de saga est basé sur trois valeurs : le destin, l’honneur et la vengeance.

Le mot saga vient du verbe segja, qui signifie dire, conter, raconter. La saga est donc un récit écrit dans un style rapide et sobre décrivant de manière très factuelle, réaliste et sans concession le monde dans lequel évolue le bóndi, cet idéal masculin représentant la base de la société islandaise, un paysan-pêcheur-propriétaire libre. Ce n’est donc ni un conte, ni un texte épique, poétique ou à caractère religieux. Les textes sont résolument narratifs, ne s’encombrent pas de vocabulaire ou de tournure de phrase recherchés, ni de description de personnage ou de nature. L’usage de dialogue est également employé et la présence de strophes scaldiques n’est par rare.

Une saga n’est toutefois pas une transcription de récits oraux. L’image que l’on a de cette tradition orale qui transmettait de génération en génération les faits d’un personnage renommé lors des veillées avant d’être consignés par écrit est fausse. Une tradition orale a pu existé mais elle n’est pas à l’origine des sagas. Des études rigoureuses de la structure des sagas ont fini par prouver qu’il s’agissait de textes écrits réfléchis, basés sur le modèle des ouvrages historiographiques classiques et des textes hagiographiques en latin apportés par l’Église. Une saga vise donc essentiellement à raconter la vie d’un héros (qui n’est pas un saint).

Voici un extrait de la saga de Gísli Súrsson, il s’agit du moment fatidique où son destin bascule, lorsqu’il découvre le meurtre de son beau-frère, Vésteinn.

Gísli entra alors, vit ce qui s’était passé et pria Thórdr de se tenir tranquille. Il retira lui-même la lance de la blessure, la jeta tout ensanglantée dans un coffre, ne permit à personne de la regarder et s’assit sur le coffre. Puis il fit ensevelir le cadavre de Vésteinn selon les coutumes de ce temps-là.

saga de Gísli Súrsson

Par ce geste, Gísli est tenu de venger la mort de Vésteinn, mais il ignore encore que le meurtrier n’est autre que son autre beau-frère, Thorgrimr. Doit-il suivre son honneur et venger Vésteinn ou épargner la vie de son beau-frère, Thorgrimr ?

George Webbe Dassent, The Story of Gísli the Outlaw, Londres, 1866 (Wikipédia)


La richesse et la diversité des sagas islandaises

Le style assez moderne des sagas et les sujets variés abordés font, aujourd’hui encore, leur popularité. Régis Boyer, professeur de l’université Paris-Sorbonne et expert des mondes scandinaves, définit cinq grandes catégories de sagas, en fonction des sujets traités. Il est probable qu’elles aient vu le jour à des périodes différentes, correspondants à de grands « moments » ou tendances.

Snorri Sturluson
Snorri Sturluson (Musée des Sagas)

On trouve d’abord les sagas royales, qui traitent des grands rois de Norvège et du Danemark. Le recueil le plus connu est Heimskringla de Snorri Sturluson qui retrace, en 16 sagas, l’histoire des souverains norvégiens depuis les origines mythiques jusqu’au 12e siècle. Face au brillant départ de ces sagas, 4 autres catégories suivirent.

Les sagas des Islandais sont réputées les plus belles et les plus populaires. Elles s’intéressent à la vie de certains individus dignes d’intérêt, étant généralement un descendant direct d’un grand colonisateur de l’Islande et ayant vécu en général au 10e siècle en Islande. Le personnage Thorfinn Karlsefni tient ainsi son nom de ce seul fait, puisque « Karlsefni » signifie « a l’étoffe d’un homme digne de ce nom ». Dans la saga d’Erik le Rouge, Karlsefni tenta d’installer une colonie au Vinland, probablement dans L’Anse aux Meadows, au Nord de Terre-Neuve.

Saga-Steads Map
Localisation des lieux principaux où se déroulent les sagas, réalisée par le Dr Emily Lethbridge.

Les récits des sagas des Islandais sont durs, bruts, révèlent la nature destructrice des querelles quotidiennes des islandais et la façon qu’ils avaient de les résoudre : vengeance et trahison sont les moteurs des sagas des Islandais. Il s’agit généralement de ce type de sagas dont les voyageurs entendent parler tout au long de leur séjour sur l’île. D’ailleurs, un projet considérable de cartographie des Sagas est en cours, le Icelandic Saga Map qui vise à référencer et localiser tout les lieux mentionnés dans les Sagas, avec texte (en islandais) à l’appui.

Reconstitution de la ferme de Stöng

Reconstitution de la ferme de Stöng à Þjórsárdalur

Les personnages prennent vie dans différents lieux d’Islande, auraient vécu ici ou là. Dans le Sud-Ouest de l’Islande, à Dyrhólaey, à la ferme de Keldur  ou encore à la ferme de Stöng, on retrouve des traces des personnages de la saga de Njáll le Brûlé.

Dans les Hautes Terres, ce sont les sagas traitant d’hommes hors-la-loi qu’on retrouve, ces Útilegumenn condamnés à la plus lourde sentence : l’exil définitif, le skoggangr. Ils étaient bannis de l’espace légal et social, ils ne pouvaient être aidés, nourris et transportés, et ce dernier point les empêchait donc de quitter l’île. Ils trouvaient refuge dans les déserts des terres intérieures, comme Grettir Ásmundarson (saga de Grettir), un guerrier islandais devenu hors-la-loi, qui vécut quelques temps dans un abri en pierre au sud de Hveravellir. Dans le Nord du pays, notamment près de Glaumbær, on retrouve des traces des personnages de la saga des Groenlandais : Thorfinn Karlsefni et sa femme Gudridr y construisirent une ferme puis, Snorri Thorfinnsson, leur fils, y construisit une église.

Ferme de Glaumbær

Ferme de Glaumbær datant des 18e et 19e siècles, la première ferme construite ici remonterait à l’An 800.

Viennent ensuite les sagas de contemporains, c’est à dire qu’elles font la chronique d’événements qui se sont déroulés en Islande de 1116 à 1264, c’est à dire des textes dont les auteurs sont contemporains, comme la saga des Sturlungar qui rapporte les luttes intestines des 12e et 13e siècles, dont la famille Sturlungar est le centre, et qui provoquèrent la perte de l’indépendance islandaise.

Les sagas légendaires sont apparues plus tard, sont purement fictives et faites pour le divertissement. Elles s’intéressent aux grands héros légendaires, mêlent légendes et mythologies de tous horizons… Enfin, les sagas de chevaliers sont des traductions des écrits d’Occident, du roman de chevalerie, comme les romans de Chrétien de Troyes, à la chanson de geste.


La saga, un témoin historique ou un roman historique ?

Comme les premiers ouvrages historiques, les sagas islandaises ont été écrites prés de 250 ans après les faits qu’elles relatent, entre la fin du 12e siècle et le début du 14e siècle. Comment, uniquement par ce seul fait, les textes écrits pourraient constituer des sources historiques fiables, étant donner l’isolement dans lequel vivaient les islandais et les modes de communication de l’époque ? De plus, les auteurs sont très souvent anonymes mais furent, sans le moindre doute, des clercs ou formés par l’école des clercs. L’auteur ne se manifeste jamais et reste totalement objectif, néanmoins, il a pu être influencé par la culture et la religion de l’époque et a pu apporter sa propre touche à l’histoire en embellissant certains aspects, d’autant plus que les sagas furent écrites pour le divertissement.

Ainsi, Régis Boyer estime que les sagas du Vinland (la saga d’Erik le Rouge et la saga des Groenlandais) sont typiquement des faux notoires. Les événements contés se sont probablement passés avant l’an 900. Ce qui est fort probable, c’est qu’Erik le Rouge ait existé, qu’il a certainement été banni, a été obligé de quitter l’Islande, et a certainement fondé une colonie au Groenland. Mais, il faut prendre tous le reste avec des pincettes. Selon lui, le fait que Leif, le fils d’Erik, ait découvert l’Amérique est une légende.

Extrait de la saga d’Erik le Rouge issu du manuscrit Hauksbók, 14e siècle (Wikipédia)

Il faut également étudier dans le détail les sagas pour s’apercevoir de plusieurs singularités. D’une part, le principe d’intertextualité qui existe entre plusieurs sagas (on retrouve les mêmes personnages et les mêmes événements) ne prouve absolument pas leur véracité. Les auteurs auront seulement fait preuve d’ingéniosité pour faire coïncider l’ensemble, et encore, ce n’est quelque fois pas le cas. Par exemple, dans les sagas d’Erik le Rouge et des Groelandais, des incohérences existent au niveau chronologique pour l’année de décès d’Erik le Rouge. D’autre part, les sagas présentent généralement toutes le même modèle narratif : une mise à l’épreuve du héros, puis une provocation qui conduit à une réaction, une vengeance, la recherche de l’honneur bafoué et les conséquences. On ne peut pas dire que tous les islandais de l’époque médiévale agissaient selon ce même schéma ?!

Volva

Þorbjörg lítilvölva (Musée des Sagas) : « […] elle était équipée de telle sorte qu’elle portait un manteau bleu à fermoir, aux pans tout ornés de pierreries de haut en bas ; elle avait au cou un collier de perles de verre, un capuchon de peau d’agneau noire sur la tête […] »

Il ne faut donc pas voir la saga comme un témoin historique, il ne s’agit pas de documents historiques mêmes si d’autres sources tendent à confirmer l’existence des personnages et la véracité de certains faits décrits.

Les sagas peuvent néanmoins fournir un support non négligeable à l’historien moderne, sous réserve de vérification, de comparaison avec d’autres sources. Cela est surtout valable pour les sagas royales et les sagas islandaises. Elles restent des pistes intéressantes permettant de mieux connaître la vie quotidienne à l’époque médiévale, le rôle du bóndi et de la famille, les coutumes et les rites sociaux, le fonctionnement de la société, du Þing… Sur ces points, il est peut probable qu’ils ne soient pas authentiques, d’autant plus que l’archéologie en témoigne abondamment. Par exemple, un passage très célèbre de la saga d’Erik le Rouge présente le sejdr, un rituel chamanique réalisé par une völva, une magicienne versée dans la pratique de la magie noire, qui doit permettre de dévoiler le destin des hommes. Le texte décrit en détails les habits de la völva et la soirée qui précéda le rituel…

L’auteur de sagas est loin d’être aussi impartial et objectif qu’il ne semble. L’ambiguïté des sagas fait qu’elles ne demeurera qu’un chef d’œuvre d’écriture à défaut d’un document historique.


Il ne reste plus qu’à vous lancer dans la découverte de cet héritage unique, en commençant par une saga courte et facile, comme celles d’Erik le Rouge et des Groenlandais, par une des plus célèbres, comme Njáll le Brûlé, ou par une saga légendaire digne d’un vrai conte de fées avec la saga de Grímr à la joue velue. Si la lecture n’est pas votre fort, vous pouvez approcher cet univers par le film « Outlaw : The saga og Gisli » (1991) reproduisant fidèlement la saga de Gísli Súrsson. Et si vous prévoyez un voyage en Islande et que vous souhaitez marcher dans les traces des premiers colons, héros des sagas des islandais, consultez le site de l’association Saga Trails Of Iceland qui aide à la promotion des sites touristiques islandais accès sur l’histoire et les sagas islandaises.

  • Saga d’Eiríkr le Rouge suivi de Saga des Groenlandais, trad. Régis Boyer, Ed. Gallimard (Paris), 2011, Coll. Folio, 107 pages.
  • Saga de Gísli Súrsson, trad. Régis Boyer, Ed. Gallimard (Paris), 2004, Coll. Folio, 137 pages.
  • Saga Légendaires Islandaises, trad. Régis Boyer, Ed. Anacharsis (Toulouse), 2012, Coll. Famagouste, 1098 pages.
  • Régis Boyer, « L’Islande médiévale », Ed. Les Belles Lettres (Paris), 2002, Coll. Guide Belles Lettres des Civilisations, 274 pages.
  • Pierre Bauduin, « Les Vikings », Ed. Puf (Paris), 2004, Coll. Que sais-je ?, 126 pages.
  • Régis Boyer, « Les sagas islandaises sont-elles des documents historiques ? », In: Cahier des Annales de Normandie n°23, 1990, Recueil d’études en hommage à Lucien Musset, pp. 109-126. (en consultation ici)
  • Marion Poilvez, « Les hors-la-loi islandais en exils intérieurs », In : Histoire et Images Médiévales, pp. 77-81. (en consultation ici)
  • Geffroy Auguste, « L’Islande avant le christianisme d’après les Grägäs et les Sagas », In : Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 5e année, 1861. pp. 47-51. (en consultation ici)
  • Europe 1, Franck Ferrand, (2014), Au cœur de l’histoire, [podcast] « Les Vikings ». (en écoute ici)
  • Site internet Icelandic Saga Map.
Vous devriez aussi aimer :

1 Commentaire

  1. […] obtenant son autonomie du Danemark, l’Islande négocia, par la même occasion, le retour des Sagas Islandaises qui sont aujourd’hui exposés au Centre Arni Magnusson de […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *